Québec finance le redémarrage culturel

18 mars 2021

La ministre Nathalie Roy, a annoncé mardi matin une aide de 4,08 millions de dollars pour que le public retrouve le chemin des salles de spectacle, des musées ou des librairies.

La ministre Nathalie Roy, a annoncé mardi matin une aide de 4,08 millions de dollars pour que le public retrouve le chemin des salles de spectacle, des musées ou des librairies

lors que le Québec se déconfine progressivement, le gouvernement veut relancer l’intérêt des Québécois pour les arts d’ici. La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, a annoncé mardi matin une aide de 4,08 millions de dollars pour que le public retrouve le chemin des salles de spectacle, des musées et des librairies.

L’association RIDEAU — le Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis, qui représente 350 salles de spectacle —, l’Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL), l’Association des galeries d’art contemporain (AGAC) et la Société des musées du Québec se partageront le montant. Ces organisations pourront utiliser à loisir l’argent pour promouvoir leur art.

L’enveloppe totale se distribue comme suit : 1,16 million pour le groupe représenté par RIDEAU, 1 million pour l’Association des propriétaires de cinémas et de cinéparcs du Québec, 800 000 $ pour l’Association nationale des éditeurs de livres, 720 000 $ pour l’Association des galeries d’art contemporain et 400 000 $ pour la Société des musées du Québec.

Une campagne de promotion.

Ce sont les groupes ci-dessus qui ont déposé et reçu les demandes de subventions, souvent au nom d’un regroupement. L’association RIDEAU, par exemple, reçoit une subvention de 1,16 million au nom de multiples organismes dont, notamment, l’ADISQ, le Regroupement québécois de la danse, le Conseil québécois du théâtre, En piste et le Conseil québécois de la musique.

Tous ces organismes seront représentés dans le cadre d’une grande campagne de promotion visant à encourager le public québécois à renouer avec les arts vivants après une année pandémique. « C’est une grande campagne parapluie qui veut fédérer l’ensemble des joueurs pour promouvoir le spectacle vivant », dit Julie-Anne Richard, directrice de RIDEAU. Si cette campagne de publicité, qui sera conçue par la firme Upperkut, est conjointe, elle comptera également des volets spécifiques pour chaque discipline représentée.

« Les gens sont encore un peu insécurisés par le virus », ajoute-t-elle. « On veut déconstruire cette image et rassurer les gens » du public.

Du côté de l’Association des galeries d’art contemporain, on s’associera au Conseil des métiers d’art pour lancer une campagne publicitaire visant à stimuler le marché de l’art et les artisans québécois.

Cette annonce assure la promotion de « la visibilité et la notoriété des produits québécois », dit Julie Lacroix, directrice de l’AGAC. « On vise une campagne à 360 degrés », soit sur tous les fronts médiatiques. « À la télé, sur la webtélé, à la radio, dans les journaux et sur les médias sociaux », dit-elle. Pour l’AGAC, il s’agit d’une « occasion inouïe. On n’a jamais pu se permettre, on n’a jamais rêvé de pouvoir annoncer des galeries d’art à la télé. »

En ce qui a trait à la campagne télévisée, l’AGAC et le Conseil des métiers d’art du Québec prévoient de produire un message publicitaire conjoint, et deux dans leurs domaines respectifs.

Je lis québécois

L’ANEL utilisera quant à elle la subvention de 800 000 $ « pour déployer la deuxième phase de la campagne « Je lis québécois », de concert avec plusieurs partenaires de l’écosystème du livre. Le projet sera lancé le 23 avril prochain, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur », a fait savoir l’Association dans un communiqué.

À l’automne 2020, la première phase de la campagne « Je lis québécois » avait été rendue possible grâce à l’appui de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

« La deuxième phrase sera bonifiée par de nouveaux messages et par une programmation d’activités », ajoute l’ANEL, qui regroupe plus de 110 maisons d’édition de langue française au Québec et au Canada.

Source : Caroline Montpetit et Jean-Louis Bordeleau _ Le Devoir


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