Édifice Ernest-Cormier - Cours d’appel du Québec

Montréal


Usage actuel

Institutionnel

Accessible au public

Partiel

Propriétaire

Année de construction

1921

Architecte(s)

Louis-Auguste Amos, Charles Jewett Saxe et Ernest Cormier

Firme d'architecte

Statut de protection du lieu

Montréal

Crédits: Mauricio Garzon


Historique
Ce majestueux édifice institutionnel de style Beaux-arts marque, par sa beauté monumentale, la rue Notre-Dame. Il est inauguré en 1926 selon les plans des architectes Louis-Auguste Amos, Charles J. Saxe et Ernest Cormier. Notons qu’il s’agit du premier contrat d’importance de l’architecte montréalais Ernest Cormier, qui rentre alors tout juste de ses études à l’École des Beaux-Arts de Paris. L’édifice, qui porte aujourd’hui son nom en hommage, est initialement construit en tant qu’annexe du palais de justice de Montréal qui ne suffit plus à répondre aux besoins d’une métropole en pleine expansion. À son inauguration, il loge, selon un plan symétrique, les cours de justice avec une série de salles d’audience, des dortoirs pour les jurées, des locaux pour la police et les prisonniers ainsi que des bureaux. La salle des pas perdus, avec son escalier à double volée et son vaste plafond polychrome percé de trois coupoles en verre, s’inscrit dans le prolongement de la façade offrant un parcours monumental du trottoir au hall d’entrée. On retrouve ainsi une ornementation d’une grande richesse dans les espaces publics et les principales salles d’audience, dont la salle Cusson, avec leur plafond à caissons ouvragé et leur matériau noble. Après avoir logé durant près de 50 ans les activités juridiques, l’édifice change d’usage suite à l’entrée en fonction du nouveau palais de justice en 1972. Il loge alors les Archives nationales du Québec (1974-87) puis les conservatoires de musique et d’Art dramatique (1975-2001), avant de faire échos à sa vocation initiale avec la Cour d’appel. Afin de conserver ce joyau architectural et suite à des mises aux normes, certains éléments des décors intérieurs ont nécessité des interventions de préservation et de restauration ponctuelles. C’est notamment le cas de du haut plafond polychrome de la salle des pas perdus, des plafonds à caissons ouvragés des salles d’audience, des plafonds des corridors attenants ainsi que de certains détails décoratifs.


Interventions

Restauration
Ornement

Restauration
Décors peints

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