Église Saint-Jean Baptiste

Montréal


Usage actuel

Religieux

Accessible au public

Non

Propriétaire

Paroisse Saint-Jean-Baptiste

Année de construction

1898

Architecte(s)

Joseph-Émile Vanier et Casimir Saint-Jean

Firme d'architecte

-

Statut de protection du lieu

Montréal

Crédits: imtl.org


Historique
L’actuelle église Saint-Jean-Baptiste, sise sur la rue Henri Julien au coin de Rachel, est la dernière d’une série de trois construites à cet emplacement, les deux premières ayant été détruites par des incendies (1989 et 1911). Inaugurée en 1912 selon les plans de Joseph-Émile Vanier et Casimir Saint-Jean, cette œuvre architecturale d’inspiration néo-baroque présente des dimensions monumentales, faisant de celle-ci l’une des plus vastes églises catholiques de Montréal. Ses espaces intérieurs sont somptueux et richement ornementés mêlant plâtres, décors peints et dorés, ébénisterie, etc. On attribue par ailleurs les vitraux de 1932 ainsi que certains décors peints à Guido Nincheri, artiste vitrailliste et peintre fresquiste de grande réputation. Des travaux de rénovation sont entrepris en 1972 par l’architecte John Bland et l’entrepreneur René Henrichon, apposant de nouveaux décors et éléments en certains endroits. Toutefois, le passage du temps a continué d’altérer progressivement certaines composantes du décor initial. Des interventions de conservation sont ainsi nécessaires. En 2015, l’artisane peintre en arts décoratifs Marie-France Kech a ainsi effectué une expertise afin d’évaluer les besoins d’intervention pour assurer la pérennité des décors peints et dorés de la chapelle du baptistère de l’église Saint-Jean-Baptiste. Cette expertise repose sur la documentation fine de quatre décors distincts illustrant différentes techniques traditionnelles : un décor peint sur toile marouflée (voûte de la chapelle) ; des ornements en plâtres peints et dorés (frise en relief sur les murs) ; une frise de motifs peints avec des anges (partie haute du mur) et des motifs de lys réalisés avec un pochoir sur un fond uni avec une cymaise en trompe-l’œil, jumelée d’une imitation bois au niveau des boiseries (murs). Un premier examen de ces différents décors peints et dorés a permis de définir les couleurs, les techniques et les procédés utilisés. En parallèle, une documentation en archive sur l’histoire de l’église, des artisans à l’origine des décors et des techniques employées a permis d’esquisser les valeurs intrinsèques des décors. Cette première étape visait à assurer la bonne compréhension des décors, de leur matière, de leur structure et des diverses couches qui les composent. S’en est suivie une évaluation des différents types de dégradation altérant les décors, ciblant les causes naturelles ou accidentelles ainsi que les problèmes à résoudre et les professionnels à consulter.


Interventions

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Expertise
Décors peints

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