
Dans le cadre du partenariat entre le CMAQ et STGM pour les Rendez-vous Maestria 2025, Andréa Isabelle, architecte, vous porpose un article sur l’architecture circulaire.
La construction d’un bâtiment consomme une quantité considérable de ressources et génère une grande quantité de déchets. De l’extraction des matières premières à leur fabrication, leur installation, leur entretien, leur remplacement, et finalement leur démolition, l’impact environnemental est multiple et significatif.
Il est donc impératif de repenser notre approche quant à l’utilisation des ressources matérielles. La réflexion la plus prometteuse repose sur la reconnaissance du fait que le cycle de vie des matériaux n’est pas linéaire, mais circulaire. À cet égard, le World Congress of Architecture a établi plusieurs principes fondamentaux à intégrer dans la conception architecturale :
Lorsqu’il s’agit de requalifier un bâtiment, l’argument financier est souvent mis en avant pour justifier sa démolition et son remplacement par une nouvelle construction. Or, une comparaison strictement économique ne prend pas en compte les nombreux bénéfices liés à la conservation du patrimoine bâti. Outre son importance historique et esthétique, la réhabilitation des bâtiments existants présente des avantages environnementaux indéniables. Préserver ces structures contribue à réduire l’empreinte écologique tout en honorant la mémoire et l’identité architecturale d’une époque.
Le développement durable des villes est un enjeu majeur de notre époque, et la protection du patrimoine joue un rôle essentiel dans cette dynamique. Ces deux notions se rejoignent sur plusieurs aspects. L’objectif du développement durable est de concilier, sur le long terme, les trois piliers que sont l’environnement, le social et l’économie, afin d’assurer un avenir viable aux générations futures.
Il est donc primordial de poursuivre nos efforts pour préserver au maximum notre cadre bâti, non seulement pour des raisons environnementales, telle la gestion des ressources, mais aussi pour des considérations sociales et culturelles : transmission des savoir-faire artisanaux, préservation des valeurs identitaires et historiques, et amélioration de la qualité des espaces urbains.
Photographie : Roger St-Laurent
Source : Andréa Isabelle, Architecte, STGM Architecture
En cliquant sur « Accepter », vous acceptez le stockage de témoins (cookies) sur votre appareil pour améliorer les performances de notre site Web et recueillir certaines statistiques de fréquentation via Google Analytics. Le respect de votre vie privée est important pour nous, nous ne collectons aucune donnée personnelle sans votre consentement.
Plus d'informationsEn cliquant sur « Accepter », vous acceptez le stockage de témoins (cookies) sur votre appareil pour améliorer les performances de notre site Web et recueillir certaines statistiques de fréquentation via Google Analytics. Le respect de votre vie privée est important pour nous, nous ne collectons aucune donnée personnelle sans votre consentement.