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Crédit photo: Brian Medina
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MARIE-ÈVE G. CASTONGUAY
Originaire de Québec, Marie-Eve G. Castonguay est une joaillière, écrivaine et conservatrice basée à Montréal, Canada. Elle détient un diplôme de l’École de Joaillerie de Québec ainsi qu’un baccalauréat en beaux-arts en conception de bijoux et en métallurgie de l’Université NSCAD, à Halifax.
De 2014 à 2018, elle a fait partie du programme d’artiste en résidence au Harbourfront Centre, à Toronto. Son travail a été présenté dans diverses expositions à travers le Canada ainsi que dans divers pays d’Europe.
Créant ses pièces comme des sculptures miniatures que l’on peut porter, elle s’intéresse à la relation étroite que nous entretenons avec les bijoux. Son travail explore les notions d’appartenance et d’intimité.
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Collier
Argent sterling, papier, pigments, coton
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Broche
Argent sterling, papier, pigments, coton
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Broche
Argent sterling, papier, pigments, bois, coton
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Broche
Argent sterling, papier, pigments, coton
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Collection: Les jardins : On fait tous des fleurs pour s’empêcher de mourir
Crédit photo: Anthony McLean
Les jardins, espaces communs de la vie quotidienne, sont des espaces clos dans lesquels les humains peuvent contrôler et organiser la nature. A l’intérieur d’une structure métallique composée de cellules juxtaposées, comme les différentes zones d’un jardin, je crée des espaces clos dans lesquels peuvent se jouer tous les possibles. Suivant les principes de catégorisation et d’organisation du dessin de jardin, je mets en opposition l’ordre et le désordre, le conscient et l’inconscient, la raison et la spontanéité.
L’élément dominant de mon processus créatif est mon penchant pour le calcul, la logique, la rationalité, le contrôle et, par association, l’absence de contrôle. Par la référence à l’art du jardin, je joue avec la tension entre les éléments - surfaces planes et texturées, formes pures et altérées, motifs réguliers et irréguliers. Les compositions qui en résultent visent à traduire visuellement l’équilibre satisfaisant entre l’ordre absolu et le désordre, le moment de stabilité atteint à l’aube d’une transition vers le chaos.
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Crédit photo: Arnaud Stopa
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MARINA LESPÉRANCE LOPEZ
Marina Lespérance Lopez est née Montréal et a grandi dans la région de Lanaudière, au Québec, pour finalement revenir dans la région métropolitaine vers la fin de ses études secondaires. Fille de parents latino américains et québécois, la mixité culturelle et les voyages ont construit son identité. Elle a poursuivi ses études en Arts Visuels et Médiatiques à l’Université du Québec à Montréal et a fait par la suite une spécialisation en métiers d’arts céramiques au cégep du Vieux-Montréal.
Elle a lancé son projet de céramique utilitaire en 2015, sous l’appellation « lloma » qui est un jeu avec les premières lettres de ses noms. En plus de faire de la céramique, Marina est une des co-fondatrices du collectif d’artistes Local 16, un regroupement d’artistes qui oeuvre à rendre accessible l’art actuel en Montérégie. Elle a aussi co-fondé le projet «Roche Papier» avec Cybèle B.Pilon qui met en lumière la fabrication comme posture de résistance.
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Vase
grès, porcelaine colorée (pigments, oxides), émail, lustre d’ or véritable
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Assiette
grès, porcelaine colorée (pigments, oxides), émail, lustre d’ or véritable
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Tasse expresso
grès, porcelaine colorée (pigments, oxides), émail, lustre d’ or véritable
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Vase Tulipier
grès, porcelaine colorée (pigments, oxides), émail, lustre d’ or véritable
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Collection Això és or, xata
Crédit photo: Marina Lespérance Lopez
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Chacune des pièces est unique par la nature du processus du travail des terres colorées. Elles procurent une expérience visuelle et sensorielle stimulante avec une variété de textures de l’argile brute et polie, les chamottes et minéraux ajoutés. Pour chaque collection, Marina crée des univers picturaux évoquant des ambiances de l’expérience collective et de l’Imaginaire. Chacun des objets est un petit tableau en soi, une fenêtre ouverte sur le monde, qui appelle au voyage par la rêverie et la nostalgie.
La collection Això és or, xata évoque ses impressions d’un voyage dans le pays de ses racines paternelles. «Això és or, xata» se traduit par «Ceci est de l’or, petite» et vient d’une légende de la découverte de la boisson de lait de noix et d’épices qu’on nomme «Horchata», que l’artiste découvre dans ce voyage. Dans l’imagerie de ses pièces on retrouve des paysages incongrus, comme des mirages, souvenirs d’interminables journées passées en voiture dans le territoire étranger. Il y a la sensation du sable qui vole dans le vent, la chaleur qui se réverbère de la chaussée et petit réconfort journalier que cette boisson apportait dans l’insondable quotidien à déambuler suivant son père. La collection est une poursuite du «chaînon manquant» que Marina a toujours ressenti avec ses origines latines.
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